jeudi 31 octobre 2013

Hamburg !

Nous revoilà, nous, la 11ème classe, pour de nouvelles aventures mais, cette fois-ci, en Allemagne !

Le voyage était bien court, comparé à celui de l'Australie: une petite heure et demie et j'étais déjà dans un autre monde: plus froid, plus inconnu, plus ch'tis, plus allemand, plus nordique... 

Enfin bref, je suis bien arrivé !









Ma maison, mais quelle maison ! Elle a été imaginée, il y a 8 ans par les parents Manfred et Suzanne qui sont architectes tous les deux. Ma chambre c'est celle de Sarah, la grande soeur.





Mon échange (Jonas) j'ai l'impression de le connaitre depuis longtemps tellement on s'entend bien.

À peine arrivé (mardi dernier), j'ai eu droit à un tour de vélo pour rendre visite aux chevaux de Suzanne. Comme l'a si bien dit Léonard, il y a à peu près le même nombre de voitures que de vélos.

Le lendemain matin, j'ai pu me régaler avec un petit-déjeuner hum...comment dire... à la hauteur ! Bretzels à volonté, c'est le bonheur !

Puis, il a fallu prendre le vélo, (le plus vieux de la maison, celui de son arrière grand-mère, sans vitesse ni freins arrière) pour pédaler 20 minutes dans le froid et la nuit...
Arrivé à l'école, je rencontre les 38 autres élèves de ma classe en leur faisant un petit speech avec mon allemand de qualité médiocre. Ils ont une tradition qui m'était inconnue jusqu'à présent : ils tapent sur les tables comme on tape sur une porte pour toquer mais eux, c'est pour applaudir ou féliciter. Par chance, j'ai même pu voir toutes les classes défiler dans une magnifique grande salle pour la fête de trimestre.

L'anglais est malheureusement l'option numéro 2 que j'utilise très souvent pour communiquer...
Sinon Hambourg est une magnifique ville que j'ai eu la chance de visiter (en vélo bien sûr). Je suis déjà un grand adepte de ce qu'ils appellent l' "Alsterwasser"  ce qui signifie l'eau de l'Alster (le lac qui se trouve à Hambourg). C'est une bière blanche avec un peu de limonade.

Enfin voilà, déjà une semaine que je sui ici, ça passe vite...

Je ne vais pas écrire un roman ... Alors "Tschüss !"

Marius






lundi 28 octobre 2013

C´est reparti`

La famille d'accueil porte bien son nom.

Dès mon arrivée, on a été se balader dans les environs, puis on a grimpé sur ce qui, selon les points de vue allemands ou suisses, était une montagne ou un colline. Là haut (enfin...),  le vent d'automne ne nous a pas empêchés d'avoir une super vue sur la ville de Freiburg, la Forêt Noire, la "forêt mixte", composée de sapins et d'arbres en combat perdu contre l'hiver et son mercenaire, l'automne (planquez-vous, le poète déchu se réveille!).

On a aussi été vister la ville, qui répond quelque part à mes questions de société idéale, avec ce cheval de métal peint 2 à 3 fois par semaine par les enfant de la rue ou ce groupe utopiste qui fait le tour du monde sans argent et dort dans notre classe ce week-end.

Freiburg est assez petite pour qu'on se dise bonjour dans la rue, et assez grande pour qu'on ne connaisse pas le nom de la personne à qui on le fait.

Je crois qu'il y a presque autant de vélos que de voitures, personne n'a de casques et je n'ai encore croisé aucune voiture de police (ce qui contraste bien avec notre très chère Genève, où l'autorité parentale oblige le port du casque, où l'on ne croise dans les voitures que des visages tristes et tendus, n'attendant que la moindre petite enfreinte à la moindre petite loi pour déverser un torrent d'insultes, de coups de klaxons et de menaces pour exprimer leurs honte de ne pas être capable de, quitte à avoir un peu froid aux mains, te prendre quelques instants sur leurs temps de télé hebdomadaire, sauver la terre mère en ne l'étouffant pas par des gaz, qui, on l'a bien vu en chimie, sont dégueulasses, sans bien sûr oublier les voitures de police qui correspondent à au moins 15% de la circulation.

La famille est végétarienne, ultra bio (on dirait les S.***..) et n'a pas de chocolat dans son armoire. J'ai donc rapidement compris où passerait l'argent de poche de mes parents...

Sinon, niveau langue, je ne comprends rien. ch ferschtande nicht.

J'arrive parfois à "attraper" quelques mots, mais la plupart du temps, je souris et dis "ja ja, doch" avec un air convaincu.

Bref, que du bonheur!

Léonard

mercredi 2 octobre 2013

Le stage défi nature, Morzine-Chamonix, du 2 au 6 septembre 2013


Le stage défi nature, Morzine-Chamonix
du 2 au 6 septembre 2013

Après un dernier pointage des sacs à l’école le lundi matin, les élèves sont partis  avec  des parents jusqu’au lieu de départ de leur randonnée, Morzine, d’où ils devaient rejoindre Chamonix en cinq journées avec nuitées en refuge, camping ou bivouac selon les soirs. Marches en montagne avec portage des sacs à dos contenant tout le nécessaire, gestion de la vie communautaire et responsabilisation individuelle, tels étaient les challenges de cette semaine.

Vous pourrez lire ci-dessous des petits aperçus de ces quelques jours et quelques réflexions personnelles d’élèves. Les jeunes de la 11° classe devraient réactiver leur blog avec des photos de cette randonnée auxquelles succéderont leurs premières impressions de leur vie en Allemagne dès la fin du mois d’octobre.

Le premier jour
Nous avons grimpé 1000  mètres sous la direction de nos guides Ségolène et Yamanda. Hormis une rencontre inopinée avec une poule, nous avons marché droitement jusqu’au premier refuge.
 Léonard

Je me rappelle surtout du premier soir au refuge. Nous étions les seuls là haut. L’espace était très ouvert et au moment du soleil couchant, c’était magique. Nous avons décidé de faire un feu de camp. Nous n’avions pas de bois alors je suis allé couper un sapin mort. Le feu était magnifique et chaud par cette soirée plutôt fraîche. Au moment où le feu était le plus haut, alors que la nuit était déjà bien avancée, nous avons eu la compagnie des vaches nocturnes. Avec Léonard, nous les avons chassées à l’aide d’un tronc coupé pour le feu. C’était drôle et c’était une belle soirée!
Stéphane

Le deuxième jour  
Pour moi qui suis nouvelle, le stage à la montagne a été assez court, car j’ai dû rentrer le deuxième jour, mais c’était cool. J'ai bien aimé le lundi soir, on était tous ensemble  et j'ai mieux appris à connaître certains élèves que je ne connaissais pas beaucoup.
Yamanda

Le troisième jour
Le troisième jour était le plus difficile. Nous sommes partis de Samoens et nous devions arriver au lac d’Anterne pour un bivouac. Arrivés au refuge, nous avons pris une décision raisonnable, celle de camper sur place et de ne pas aller jusqu’au lac comme cela était prévu. Soulagement pour certains, déception pour d’autres…
Gayané

Nous avons commencé par tous nous installer dans nos tentes bien froides quand Nicos a proposé à Marius, Gayané et moi-même d’aller « boire un verre ». Nous sommes alors retournés vers le refuge  et nous avons pris quatre chocolats chauds. Nous avons parlé de l’avenir. Un moment marquant pour nous quatre, en petit comité…
Théodore

Le quatrième matin
Le quatrième jour, quand nous sommes arrivés au lac d’Anterne, c’était une émotion intense. Le paysage était magnifique et c’était superbe d’observer les gens faire des ricochets. Le sentiment de liberté était grand. C’était un moment privilégié à partager.
Tom

Nous étions repartis de bonne heure ce matin-là. Cela faisait peut-être deux heures que nous marchions lorsque nous sommes arrivés au col d’Anterne. Là, tout à coup, au détour d’un virage, il se dressait, majestueux, énorme, comme je ne l’avais jamais vu, couvert de son manteau blanc éternel.

Ce gigantesque massif, j’avais l’impression de pouvoir le toucher du bout de ma main, alors que plusieurs vallées nous en séparaient. Le Mont Blanc se dressait devant nous, inattendu, comme la récompense de tant d’efforts que nous avions fournis jusque là.
Claire

Le paysage était vertigineusement magnifique ! Lorsque nous sommes arrivés au col d’Anterne, l’émotion fut  extrêmement forte, car la fatigue était présente chez presque tout le monde. Nous sommes restés là, en silence, comme en hommage à cette semaine inoubliable.
Marius

Le plus beau moment a été le col  d’Anterne. Après une grande montée, nous avons été récompensés par la magnifique vue sur le Mont Blanc et la vallée de Chamonix. C’était un moment magique
Charlotte

Le dernier jour
La dernière randonnée avec vue sur la mer de glace le dernier jour  nous a fait sourire, la marche était maintenant terminée...
Nora

J’ai appris…

J’ai appris à  profiter d’une nuit dans mon lit, la solidarité, comment avancent les escargots, mais j’ai surtout appris un peu plus sur chacune des ces personnes qui forment notre classe.
Léonard

J’ai appris à vivre en groupe. Je n’avais jamais fait cuire de la soupe ou des pâtes sur un réchaud. Je n’avais jamais non plus acheté de la nourriture en fonction des besoins d’un groupe.
Ségolène

J’ai appris la persévérance physique, pas à pas…
Théodore

J’ai appris à être patiente, bien organisée, et à surmonter la fatigue. Même si cette semaine a été difficile, les paysages que nous avons vus vont rester pour toujours dans ma tête. J’ai appris à admirer et aimer la montagne.
Charlotte

J’ai appris à me connaître et à connaître les autres plus en profondeur. Marcher pendant des heures avec ses camarades de classe favorise beaucoup le contact et les discussions sont plus intéressantes. Nicos était très compréhensif et nous considérait comme des adultes à part entière.
Marius

J’ai appris la persévérance, continuer à marcher même si j’étais fatiguée, pour garder un rythme. Pendant cette semaine, j’ai pu de mieux en mieux connaître chaque personne de la classe. C’était bien d’avoir placé ce stage défi nature en début d’année scolaire.
Gayané

Je n’ai pas vraiment appris quelque chose dans le domaine du défi physique, j’ai plutôt appris sur le plan moral : arriver à marcher avec un groupe qui n’en a pas forcément l’habitude, découvrir une autre face de chaque personnalité.
Stéphane