lundi 30 juin 2014

Comme un lundi, mais pas comme chez nous...

Comme un lundi, mais pas comme chez nous,

 Aujourd’hui nous avons commencé notre journée par notre habituel petit déjeuner composé de nouilles légèrement pimentées, accompagnées de riz ! Tout le monde n’est pas fan, mais d’autres apprécient.



Puis, nous sommes partis pour une visite de la ferme où nous avons, d’une part, eu la surprise de voir des vaches bien de chez nous (vous savez celles qu’on peut voir en pays de Fribourg) et, d'âtre part, d’autres, locales, assez particulières.





















Ensuite, nous avons pu visiter l’hôpital en construction  qui accueille déjà  des patients qui viennent de loin à la ronde. Quelle expérience que de voir tout ce monde qui attend patiemment son tour avant d’être examiné par deux médecins!

La moyenne est de plus de 100 personnes qui viennent quotidennement parfois de très loin puisque certains parcourent 200 km de jungle pour venir ici.





 Certains d’entre nous ont ensuite retroussé leurs manches pour attraper pioches et pelles, et transpirer sur le chantier.

D’autres ont arrangé  des pansements pour l’hôpital et les derniers ont préparé notre visite et immersion de cet après midi à l’école.











C’est vers 14h  que nous sommes  allé visiter les douze classes de cette école qui accueillent 650 élèves en internat durant dix mois par an. Nos élèves se sont transformés en « profs » et ont passé une partie de l’après midi avec eux:  discussion, jeux de groupe fabrication de bracelets, jonglage...









Puis "tea time"  la petite pause qui s’impose avant d’aller faire un peu de sport ! Volley ball, jeux de ballon, loup à cloche-pied et j’en passe...


Voilà que le ciel commence à rosir, mais la temperature doit encore frôler les 37°, voire 38° et  c’est  "diner time" : riz ,chapatis, oignions, légumes et yaourt frais...

Nous terminons la soirée en regardant un documentaire sur l’accueil qui est fait aux animaux pour ensuite nous affaler sous nos ventilateurs bienfaisants.







David

dimanche 29 juin 2014

Un dimanche à Hemalkasa

Un dimanche à Hemalkasa

Ce matin, après une nuit très chaude et entrecoupée de coupures de courant stoppant les ventilateurs et réveillant à chaque fois les oies proches de la Guest-House, nous avons rencontré le petit fils de Baba AMTE . 

Il est médecin à l’Hôpital d’Hemalkasa ainsi que sa femme également médecin, tout comme son père et sa mère l'étaient.




Ce centre a été créé pour soigner les populations tribales de la jungle et pour éduquer leurs enfants afin de limiter l’exploitation de ces personnes.

A l’occasion d’une tournée médicale dans la jungle, Prakash  AMTE sauva un bébé singe d’une mort certaine et ce fut le début de l’attraction d’Hemalkasa : l’orphelinat pour animaux qu’un autre Amte nous a fait visiter :

Crocodiles, chacals, blue-bull, biches et cerfs, singes, ours, panthères, écureuils, lynx, varan, serpents, paons, etc …


 
 


















Après un repas plantureux et une petite pause, nous avons visité le chantier de construction du nouvel hôpital.





 










Pour finir la journée et nous donner du courage pour la semaine à venir, nous sommes allés nous baigner au confluent des trois rivières proches du centre et paraît-il infestées de crocodiles !
Yves et Arnaud.


samedi 28 juin 2014

Sur les routes indiennes

Sur les routes indienne.

Réveillés tôt, bagages packtés, et après de déchirants adieux, nous prenons la route avec notre fidèle conducteur en direction de Hemalkasa.. Ca parle philosophie, ça chante (fort), ça dort (enfin ça essaye),  mais surtout ça observe. Les marchés garnis et colorés, le paysage, les camions rouillés débordants de marchandises, les femmes travaillant au milieu de la route, les ponts en construction, les écoliers à vélos, etc…

On passe de la steppe aux montagnes, du désert aux fleuves débordants, sur des routes aussi lisses que du gruyère et, à coup de klaxons, on avance encore et toujours. Ça y est, on a découvert la signification d’un coup de klaxon : « éh oh je suis là ! » ou « dégage! on passe, je suis plus gros... alors si tu bouges pas, je t’écrase comme une vulgaire pizza » ou encore « impact dans 3… 2… 1… ».  David a du prendre ses calmants. Heureusement, on a fini par arriver  sans trop de dégâts.

Arrivés ici, on mange aussi des chapatis, mais faits à la machine (et vachement moins bons). On doit se réhabituer à une nouvelle manière de vivre mais s’il y a bien une chose qui ne change pas, c’est qu’on s’écrase tous ensemble pour dormir.

Apres une sieste bien méritée (lol), c’est avec courage et ardeur que nous avons entrepris une ballade au bord d’un magnifique fleuve où on aurait pu croiser des crocodiles hardcore. Mais la ballade se déroula paisiblement. Nous avons observé des pêcheurs locaux qui semblaient en avoir rien a cirer qu’une machoire de crocs aiguisée ne les transforme en repas du soir.


Bon, c’est long d’écrire pour ce blog, et la fatigue du voyage s’est accumulée à la fatigue de la première semaine indienne, alors, sur ce, nous vous souhaitons une bonne soirée et nuit. Les photos suivrons demain, promis=D

Pauline and Tom

vendredi 27 juin 2014

Dernier jour à Anandwan

Après une longue matinée de travail au chantier que nous avons terminé avec succès, tout heureux, nous sommes allés manger !

Un groupe différent est allé rejoindre le sauna pour apprendre à faire des « chapatis ».

Durant la pause ,Pauline et Théodore se sont bien amusés à faire du body painting et Alicia a construit des poids pour les enfants de l’école.

Après la pause, nous sommes à nouveau allés aux ateliers :

-     1. à l’école, nous avons dessiné des mandalas, joué à des jeux et fait des bracelets.
-     2. à la garderie, nous avons construit des tours, joué au ballon et fait les clowns pour faire rigoler les petits bouts de chou.
-     3. à "shadow of love" (la maison pour les personnes âgés) les retraités ont eu une ballade jusqu’à l’école pour admirer les enfants s’amuser.

En fin d’après-midi, nous avons à nouveau eu le droit à un « bel » orage et une partie de nous, nous sommes allés à la ferme, pour admirer les vaches et leurs nouveaux nés.


Dans la soirée, c’était le moment de refaire les valises, pour pouvoir dés le matin, continuer l’aventure en roulant six heures de bus loin Anandwan !

Laurène, Yamanda et Nora

jeudi 26 juin 2014

Moites, humides, trempé(e)s...


Durant cette journée l'eau fut constamment présente...





Dès le réveil, nous étions déjà moites, mais nous le sommes devenus de plus en plus au cours de la journée. Nous avons commencé par le chantier où nous avons sué sang et eau (aucune lésion grave). Nous avons mesuré le niveau du sol avec un niveau à eau, qui fonctionne grâce au système des vases communiquant. (Un instrument ancien mais dont la technique est toujours fiable).






Après un repas toujours aussi délicieux, nous avons mis la main à la pâte, pour apprendre à faire des "chapatis". Mais malgré toute notre bonne volonté, nos "chapatis" n'étaient pas comparables à ceux des cuisinières. 

Tom et David qui étaient de la partie aujourd'hui n'ont pas été bien accueillis par les femmes  qui croyaient que les hommes étaient lents et incapable à faire ce travail.











Ce fut avec joie que nous avons retrouvé la chaleur externe qui n'était rien comparée à la chaleur des 10 fourneaux (sauna garanti!).







Nous avons reçu les premiers vêtements confectionnés par les tailleurs d'Anandwan.













La seconde partie de l'après midi fut consacrée aux différents ateliers :

- les cartes et les dessins en feuilles de bambous sur tissus, c'est un travail lent, fastidieux et très long, mais le résultat final en vaut la peine.

- l'école où nos camarades ont fait participer les élèves à des jeux.

- la garderie, les petits bouts de chou étaient adorables, mais les jardinières ne nous regardaient pas d'un bon oeil lorsque nous les prenions dans les bras. Leurs méthodes d'éducation n'étaient pas du tout semblables à celles de Steiner.

- La forge, comme vous pouvez l'imaginer, notre forgeron et Stephane ont forgé des pinces, pour nous aider sur le chantier.
















En fin d'après-midi le premier vrai orage de la mousson a éclaté, ce qui nous a détrempés mais bien rafraîchis. La pluie nous a tous rendus heureux et particulièrement les paysans, mais nous espérons tout de même garder le soleil à nos côtés.


Claire et Ségolène


mercredi 25 juin 2014

Anniversaire indo-européen


 Anniversaire indo-européen



Aujourd'hui, nous avons fêté les 18 ans de Claire à l'indienne. Quelques filles avaient préparé une surprise, un jardin décoré avec deux gâteaux qui portaient même le nom de Claire sur le glaçage. Leurs apparences étaient  un peu trompeuses car disproportion entre glaçage et cake.


Puis comme les trois derniers jours, nous avons travaillé sur le chantier et avons fini notre mission, enlever tout le carrelage du sol et des murs. Les habitants venaient nous regarder travailler et ils étaient très impressionnés.




Nous somme allés à la" méga kitchen" avec toute la classe et avons pris le  relais des femmes  pour découper les légumes.  Pour cela, nous avons utilisé un ustensile comparable à une faux, mais, malgré nos efforts acharnés, le niveau des femmes restait "méga good"
.


























En fin d'après midi nous sommes allés au marché près d'Anandwan, là nous vu beaucoup de stands de légumes, d'épices et de grigris farfelus qui se ressemblaient d'un marchand à un autre. Mais ce qui était le plus frappant a été l'achat de la viande, l'acheteur choisissait l'animal vivant, puis le marchand le tuait et le découpait sous ses yeux.

Charlotte et Gayané