lundi 28 octobre 2013

C´est reparti`

La famille d'accueil porte bien son nom.

Dès mon arrivée, on a été se balader dans les environs, puis on a grimpé sur ce qui, selon les points de vue allemands ou suisses, était une montagne ou un colline. Là haut (enfin...),  le vent d'automne ne nous a pas empêchés d'avoir une super vue sur la ville de Freiburg, la Forêt Noire, la "forêt mixte", composée de sapins et d'arbres en combat perdu contre l'hiver et son mercenaire, l'automne (planquez-vous, le poète déchu se réveille!).

On a aussi été vister la ville, qui répond quelque part à mes questions de société idéale, avec ce cheval de métal peint 2 à 3 fois par semaine par les enfant de la rue ou ce groupe utopiste qui fait le tour du monde sans argent et dort dans notre classe ce week-end.

Freiburg est assez petite pour qu'on se dise bonjour dans la rue, et assez grande pour qu'on ne connaisse pas le nom de la personne à qui on le fait.

Je crois qu'il y a presque autant de vélos que de voitures, personne n'a de casques et je n'ai encore croisé aucune voiture de police (ce qui contraste bien avec notre très chère Genève, où l'autorité parentale oblige le port du casque, où l'on ne croise dans les voitures que des visages tristes et tendus, n'attendant que la moindre petite enfreinte à la moindre petite loi pour déverser un torrent d'insultes, de coups de klaxons et de menaces pour exprimer leurs honte de ne pas être capable de, quitte à avoir un peu froid aux mains, te prendre quelques instants sur leurs temps de télé hebdomadaire, sauver la terre mère en ne l'étouffant pas par des gaz, qui, on l'a bien vu en chimie, sont dégueulasses, sans bien sûr oublier les voitures de police qui correspondent à au moins 15% de la circulation.

La famille est végétarienne, ultra bio (on dirait les S.***..) et n'a pas de chocolat dans son armoire. J'ai donc rapidement compris où passerait l'argent de poche de mes parents...

Sinon, niveau langue, je ne comprends rien. ch ferschtande nicht.

J'arrive parfois à "attraper" quelques mots, mais la plupart du temps, je souris et dis "ja ja, doch" avec un air convaincu.

Bref, que du bonheur!

Léonard

3 commentaires:

  1. toujours le même humour n'est-ce pas Léonard... même le manque de chocolat n'arrive pas à vous attrister ! Nous avons bien ri avec Thomas Staehli en vous lisant. Profitez bien de cette nouvelle aventure, linguistique et humaine et saluez bien aussi Alicia pour moi. doR

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  2. Continue d'essayer d'"attraper" quelques mots avec obstination, Léonard... je suis contente que tu sois à Fribourg, une ville magnifique avec sa campagne environnante si belle! Et à très bientôt! Tchüss, comme dirait Marius!

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  3. Cher Léonard,
    Vous avez un nouveau camarade dans votre classe... le connaissez-vous? J'ai lu votre article avec beaucoup de plaisir. J'ai été plusieurs fois dans cette ville et je partage votre impression de convivialité. Un conseil: pour le chocolat, évitez le "Ritter Sport"!
    Bientôt, le "Ich verstehe nicht" fera place à de belles conversations en allemand, j'en suis certain... Ja ja, doch doch!
    Je vous souhaite le meilleur pour votre séjour.
    Herzliche Grüße,
    Thomas Stähli

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