Durant cette journée l'eau fut constamment présente...
Dès le réveil, nous étions déjà moites, mais nous le sommes devenus de plus en plus au cours de la journée. Nous avons commencé par le chantier où nous avons sué sang et eau (aucune lésion grave). Nous avons mesuré le niveau du sol avec un niveau à eau, qui fonctionne grâce au système des vases communiquant. (Un instrument ancien mais dont la technique est toujours fiable).
Après un repas toujours aussi délicieux, nous avons mis la main à la pâte, pour apprendre à faire des "chapatis". Mais malgré toute notre bonne volonté, nos "chapatis" n'étaient pas comparables à ceux des cuisinières.
Tom et David qui étaient de la partie aujourd'hui n'ont pas été bien accueillis par les femmes qui croyaient que les hommes étaient lents et incapable à faire ce travail.
Ce fut avec joie que nous avons retrouvé la chaleur externe qui n'était rien comparée à la chaleur des 10 fourneaux (sauna garanti!).
Nous avons reçu les premiers vêtements confectionnés par les tailleurs d'Anandwan.
La seconde partie de l'après midi fut consacrée aux différents ateliers :
- les cartes et les dessins en feuilles de bambous sur tissus, c'est un travail lent, fastidieux et très long, mais le résultat final en vaut la peine.
- l'école où nos camarades ont fait participer les élèves à des jeux.
- la garderie, les petits bouts de chou étaient adorables, mais les jardinières ne nous regardaient pas d'un bon oeil lorsque nous les prenions dans les bras. Leurs méthodes d'éducation n'étaient pas du tout semblables à celles de Steiner.
- La forge, comme vous pouvez l'imaginer, notre forgeron et Stephane ont forgé des pinces, pour nous aider sur le chantier.
En fin d'après-midi le premier vrai orage de la mousson a éclaté, ce qui nous a détrempés mais bien rafraîchis. La pluie nous a tous rendus heureux et particulièrement les paysans, mais nous espérons tout de même garder le soleil à nos côtés.
Claire et Ségolène
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